C’est un fléau dont sont victimes de nombreux Français chaque année. Comme le rapporte Le Figaro , la pollution cause environ 50 000 décès par an dans l’Hexagone, dont 40 000 en raison de l’exposition aux particules fines. Si les conséquences physiques liées à la pollution sont déjà reconnues par les autorités de santé, celle-ci est également à l’origine de certains dysfonctionnements sur notre santé mentale. Le quotidien souligne en effet que la pollution de l’air crée des dégâts autant chez les enfants que chez les adultes.
Chez les personnes en bas âge, la pollution affecte directement leur neurodéveloppement, en particulier lorsque la mère est exposée au premier trimestre de la grossesse. Une exposition régulière à un air pollué et aux particules fines peut également entraîner un risque plus élevé d’automutilation chez les enfants de moins de 10 ans. À l’âge adulte, les conséquences sur la santé mentale sont : un risque augmenté d’être atteint de démence ou de la maladie de Parkinson.
Il est également démontré qu’une exposition aux particules fines d’un diamètre inférieur à 2,5µm (PM2,5) fait développer chez les adultes un trouble de l’humeur de nature dépressif, bipolaire, voire schizophrénique. Lors des pics de pollution, les scientifiques constatent également une hausse des tentatives de suicide et des décompensations psychiatriques.
Pollution de l’air :
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